LES RISQUES INHERENTS AU METIER

 

        Qui n'a pas rêvé d'une ballade à bord d'une péniche sous un soleil radieux? Pourtant, loin des saisons estivales, le fleuve fougueux attend l'instant où la moindre malveillance entraînera le bateau et son équipage vers un destin incertain.

        La rupture d'une amarre ou la panne d'un gouvernail peut à tout moment changer la vie du marinier. L'accident peut donner suite à un simple avarie ou à l'engloutissement de toute une vie en un instant.

        Exemples d'avaries...

                  

    ...de rupture d'amarres

      

     ... et d'accidents plus graves.

   

 

        Les mariniers doivent également faire face à d'autres dangers: les crues. En effet, en période de crues, le marinier doit faire attention à ne pas sortir du lit des cours d'eau sous peine de se retrouver dans un champ ou tout autre endroit des plus inhabituels.

       

     

 

        En hiver, en période de grands froids, le marinier doit aussi affronter les glaces. Sur les canaux, la glace grippe la mécanique bien huilée des portes des écluses qui refusent obstinément de s'ouvrir ou de se fermer. Le brise-glace entre alors en action. Avec ses quelques 400 chevaux de puissance, il s'élance et par son propre poids fend la glace dans un vacarme assourdissant.

 

        Lorsque la glace n'est pas trop épaisse, le marinier peut essayer de briser la glace lui-même avec sa péniche. Les glaces ralentissent considérablement l'avancée des péniches avec un bruit constant: celui de la glace qui se brise au passage de la péniche.

        Avant le passage d'une péniche:

 

       

 Pendant le passage d'une péniche:

        

        Après le passage d'une péniche:

 

        Qui pouvait imaginer que la glace puisse être aussi épaisse?

 

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